L’acupuncture, de quoi s’agit-il, quels sont les principes ?

Venue de Chine (où elle est pratiquée depuis plus de 5 000 ans), l’acupuncture a été introduite en Europe au XVIIe siècle par le médecin hollandais Willem Ten Rhyne. Elle s’est popularisée sous nos latitudes à partir du milieu du XXe siècle.

Dans la médecine traditionnelle chinoise, on considère que la santé repose sur la circulation harmonieuse dans le corps d’une énergie vitale : le Qi (prononcer “tchi”).

Cette circulation, chez un sujet en mauvaise santé, peut être perturbée : trop élevée, pas assez, ou bloquée. L’acupuncture consiste à stimuler manuellement des points énergétiques (les points d’acupuncture) pour rétablir la circulation du Qi.

Cette stimulation peut se faire :

  • avec de très fines aiguilles,
  • en massant les points d’acupuncture (on parle alors d’acupression).

Quels sont les 12 méridiens en médecine traditionnelle chinoise ?

Les méridiens constituent les canaux empruntés par l’énergie Qi. Ils traversent l’ensemble du corps en formant un réseau énergétique. Certains méridiens sont plus spécifiques à l’énergie Yin, et d’autres à l’énergie Yang. Les méridiens fonctionnent par couple, associant un méridien Yin et un méridien Yang :

Rate / Estomac

Cœur / Intestin Grêle

Péricarde / Triple Réchauffeur

Poumon / Gros Intestin

Foie / Vésicule Biliaire

Rein / Vessie

Pourquoi recourir à l’acupuncture (ou l’acupression) ?

Stress, sommeil, addictions… En complément de traitements “classiques”, l’acupuncture procure de nombreux bienfaits démontrés sur la santé, notamment pour les personnes âgées ou en perte d’autonomie.

→ L’acupuncture contre le stress

Après une séance d’acupuncture, la sensation de détente peut durer des heures, voire des jours. Et ce n’est pas qu’une impression : plusieurs études médicales ont conclu aux effets bénéfiques de ces traitements sur les effets du stress et de l’anxiété.

Concrètement, en “dénouant” les points de blocage (souvent situés au niveau du sternum, des poignets et de la base du crâne), l’acupuncteur rétablit l’équilibre, soulageant ainsi les manifestations du stress sur l’organisme.


→ L’acupuncture pour diminuer la douleur

Dans le cas de douleurs chroniques (suite à une blessure, à des troubles musculaires ou articulaires comme l’arthrose), l’acupuncture va venir soulager le patient en : 

  • accélérant la guérison des zones enflammées,
  • détendant et redonnant au patient un meilleur contrôle de sa douleur.

On a souvent recours également à l’acupuncture pour soulager les douleurs dorsales (lombalgie, sciatique…).

→ Traiter les insomnies par l’acupuncture

Difficultés à s’endormir, réveils fréquents, sommeil insuffisamment réparateur : dans la médecine chinoise, ces différents troubles du sommeil s’expliquent par des déséquilibres énergétiques, situés autour de méridiens différents (cœur, rate, reins…). 

Après diagnostic de la source du problème, l’acupuncteur interviendra sur les points de blocage concernés, pour aider le corps à rester calme et détendu, et favoriser un meilleur sommeil.

→ Soulager les migraines par l’acupuncture

L’acupuncture permet de réduire la fréquence et l’intensité des migraines. Plusieurs études médicales ont notamment observé ce phénomène lorsque l’acupuncture était utilisée en complément d’un traitement médicamenteux, venant ainsi consolider les effets de ce dernier.

→ Traiter les addictions (tabac, alcool, drogues…) par l’acupuncture

En permettant la libération d’endorphines, et en offrant une meilleure résistance au stress, l’acupuncture constitue une aide efficace pour lutter contre les addictions. Elle est très utilisée notamment pour aider à arrêter de fumer.

→ Renforcer le système immunitaire grâce à l’acupuncture

L’acupuncture peut enfin contribuer à renforcer l’immunité, par l’effet : 

  • d’un meilleur sommeil,
  • d’une meilleure digestion,
  • d’une diminution du stress et des douleurs.

Les symptômes allergiques et la vulnérabilité aux rhumes saisonniers sont ainsi souvent traités avec l’acupuncture.

(Elle peut être d’une grande aide mais ne peut en aucun cas se substituer à un traitement (médicamenteux) quand cela s’avère nécessaire)

Sources : « La vie naturelle » et « Malakoff humanis »